Travesti(e)

Vendeuse de soutifs Dès ma puberté, je me suis passionnée pour le mode et les accessoires féminins. Avec, d’aussi loin que je me souvienne, une prédilection pour la lingerie fine, que j’ai toujours tenue pour le comble de la féminité. Les jolies dentelles, les formes de soutien-gorges, les différentes façons d’échancrer une culotte m’ont toujours fascinée. C’est donc tout naturellement que, vendeuse, j’ai essayé d’obtenir des places dans des boutiques spécialisées en lingerie affriolante. Aujourd’hui, j’y suis arrivée : je suis assistante de la directrice d’une boutique dans un des plus beaux quartiers de Paris, boutique de ma marque de dessous féminins préférée. Je suis donc la seconde dans le magasin. La seule haut dessus de moi, c’est Nadège, une super bourgeoise de la quarantaine qui en impose. Port de tête haut, visage rayonnant malgré les premières rides qui commencent à apparaître, phrasé clair et charmant, la belle Nadège a également un atout que je lui envie particulièrement : un magnifique 95D de tour de poitrine. Car oui, c’est bien là mon drame : passionnée que je suis par les soutifs, je ne fais qu’un pauvre 85A, de tout petits nichons qui n’atteignent que difficilement le bonnet B quand je prends un peu de poids. Bien entendu, j’ai accès à tous les soutien-gorges pigeonnants et autres push-up qui me permettent de faire illusion, mais tout de même : je complexe sur ma petite poitrine. Des complexes, Nadège n’en a aucun : une vie professionnelle au top, une féminité assumée et joyeuse, un mari canon, friqué et cultivé, ma directrice a tout pour elle. Jamais, d’ailleurs je n’ai rêvé de prendre sa place, tant elle assure, professionnellement parlant. Voilà trois ans que je bosse pour elle, jamais je ne l’ai vue faire la moindre erreur. Moins aussi je suis une bonne professionnelle, je crois. A part un petit vice caché : il m’arrive très souvent de regarder derrière le rideau quand une belle cliente vient essayer nos dessous. N’y voyez pas malice : j’adore voir une belle lingerie sur un beau corps de femme. Mais, c’est ce que je croyais en tout cas il y a encore une semaine, je suis totalement hétéro. Il y a une semaine, donc, Nadège me convoque dans son bureau. S’y trouve la directrice, donc, et une amie à elle, cliente régulière du magasin. Toutes les deux me font les gros yeux. « Madame Martin est venue se plaindre de vous, ma petite Jeanne, et je lui en sais gré ». Elle laisse passer un temps, pour profiter de ma déconfiture. « Elle vous accuse de reluquer les clientes dans les cabines d’essayage. Cela est parfaitement inacceptable. Vous êtes un excellent élément, alors expliquez-vous ». Morte de honte, je bredouille. J’essaie d’expliquer que ça n’a rien de libidineux, juste de l’admiration pour les modèles de la marque et pour les femmes mieux roulées que moi. Pascale, la jeune et svelte cliente, en rougit d’aise. Nadège, quant à elle, semble toujours furibarde. « Alors, vous ne pensez pas à mal ? Et si on vous faisait la même chose ? ». Je reste interdite. Nadège et Pascale me fixent toutes les deux. Puis, un sourire sadique se dessine sur le visage de ma patronne. « Très bien, alors, essayons ! ». Elle se retourne vers son bureau et trouve un ensemble soutien-gorge string, comme par hasard à ma taille. « Et bien, tenez, essayez, ici et maintenant ». Terrorisée, je m’exécute et me retrouve en petite tenue devant les deux bourgeoises. Je m’apprête à enfiler le string au dessus de ma culotte, comme c’est l’usage. Mais Nadège voit les choses autrement : « enlevez tout, ça sera plus probant » m’ordonne t-elle. Me voici entièrement nue, avec mes petits seins ridicules, devant ces deux belles plantes qui se rincent l’œil d’un air moqueur. « Vois-tu, Pascale, c’est le nouveau tissu dont je te parlais, hier, au sauna ». Nadège s’approche de moi et effleure de la paume de la main le soutien-gorge que je viens d’enfiler. Pascale l’imite sans aucune gêne, caressant même mon mont de vénus par dessus le string. Je sens leurs mains partout sur moi, sans que, bientôt, il n’y ait plus besoin de l’alibi du « tissu ». Et voilà qu’elles m’embrassent un peu partout sur le corps, me pelotent et, finalement, me déshabillent à nouveau. Bientôt, nous sommes toutes les trois nues à nous rouler sur la moquette du bureau. Non seulement je me laisse faire, mais je prends un plaisir insoupçonné à faire l’amour à ces deux femmes. J’aime leur odeur, le satiné de leur peau, leurs formes ! Depuis cet épisode, toutes mes idées sur moi-même se sont envolées. Je ne sais plus très bien qui je suis. J’ai juste envie qu’elles recommencent à abuser de moi, la petite employée modèle, toutes les deux, et le plus tôt possible. Et, désormais, je sais que je m’intéresse autant aux dessous féminins qu’à ce qu’ils renferment de trésors de volupté. ******************** La secrétaire scandinave est une lesbienne Monika est une jolie femme, elle a tout ce qu’il faut pour plaire, les portes lui sont ouvertes grâce à sa beauté et elle ne l’ignore pas. De corpulence svelte, cheveux blonds et épais, yeux bleus et lèvres pulpeuses, c’est une scandinave qui habite à Monaco depuis quelques mois seulement et, qui y a trouvé un travail comme assistante dans une agence de publicité appartenant à une richissime femme d’affaire. À 27 ans, elle est très ambitieuse et, tous les moyens, selon elle, sont bons pour parvenir à ses fins. Non seulement elle a le physique parfait, mais elle sait jouer avec les circonstances et les situations. Son bureau voit fréquemment la visite de la patronne : deux à trois fois par semaine. Cette bourgeoise quadragénaire est très pointilleuse, elle demande toujours des comptes à tous ses collaborateurs. Ayant menée une enquête, Monika a appris qu’elle était célibataire et lesbienne. Le libertinage, elle en connait un rayon ! C’est peut être ce qui va lui offrir des opportunités. Un mercredi, comme d’habitude, on annonce l’arrivée de la baronne Kelly qui ne manquera pas de faire un tour dans le bureau de Monika. Sachant jouer avec ses atouts physiques et son côté un peu débridé, notre scandinave lesbienne décide de jouer le grand jeu. Sexy et plus séduisante que jamais, voilà comment elle se présente. Irrésistible, elle ne pourra pas passer inaperçue aux yeux de sa patronne. Il est midi et, on frappe à sa porte. Monika se lève, elle courre ouvrir pour ensuite inviter Miss Kelly à prendre place. Femme de caractère qui ne marche pas ses mots, la patronne demande tout de suite à rentrer dans le vif du sujet. Monika sort les derniers dossiers et, se lève pour expliquer leurs avancés. Sa jupe est extrêmement courte, on aperçoit ses bas quasi transparents et, elle a déboutonné sa chemise pour exhiber sa belle poitrine naturelle. Quelques papiers en mains, elle jette des regards séducteurs à la patronne en lui expliquant, en détail, le travail qu’elle a abattu durant les derniers jours, elle est super brillante cette scandinave ! D’habitude, Miss Kelly ne faisait pas plus de 30 minutes dans le bureau de Monika, mais cette fois, ça fait 45 minutes que les deux coquines discutent. La conversation, au bout du compte, est devenue plus amicale que professionnelle. En regardant sa montre, Miss Kelly remarque que le temps avait lourdement filé, alors, elle a donné rendez-vous à Monika pour la prochaine visite en lui notant qu’elle avait aimé la discussion. Avant de sortir, notre assistante a eu droit à un bisou très proche des lèvres. Le premier coup est marqué ! La deuxième et dernière visite de la semaine se déroule le vendredi. Notre allumeuse a mis les bouchées doubles. Plus sexy que jamais, elle a préparé un speech de bienvenu à la baronne qui entre dans le bureau vêtue d’une robe moulante exposant ses petits tétons. Monika : toujours aussi radieuse, je ne résiste pas au charme d’une si jolie femme, désolée… Miss Kelly : tu sais Monika, moi aussi je ne résiste pas à ton charme, j’ai beaucoup pensé à la dernière fois, ta compagnie était si agréable que j’en suis restée séduite. Joignant la parole à l’acte, la baronne attrape Monika par les cheveux et l’embrasse langoureusement. Bien évidemment, la réponse à son flirt se fait avec la même hardiesse. Comme elles sont sauvages nos deux coquines ! Dominatrice, Miss Kelly projette son assistante sur le canapé du bureau, elle retire son string avant de la déshabiller complètement. Monika se laisse lécher les nibards, puis la foufoune, elle est complètement épilée cette cochonne ! La baronne fouille dans sa sacoche et retire un gode-ceinture avant de retourner l’assistante. Après une longue séance de pénétration, la baronne détache son sextoy et l’enfile à Monika qui va s’en servir majestueusement. La patronne adore la levrette, surtout la sodomie alors, c’est à quatre pattes qu’elle demande à son assistante de la prendre comme une chienne. Une heure vient de passer, le corps nu et radieux de Monika est allongé pendant que la baronne la regarde toujours avec la même envie. Elle lui avoue être tombée sous son charme depuis la première fois. Les petites coquines vont continuer dans l’appartement luxueux de la baronne : une victoire pour cette scandinave ? ******************** Mon mari m’offre une expérience lesbienne Cela faisait trois semaines maintenant qu’il me promettait une surprise pour mon anniversaire. j’avais tout imaginé, sauf cela : un voyage à Venise, un beau bijou, ou encore une très belle robe. Mais là, vraiment, j’étais sur le cul. Pour mon anniversaire, mon mari m’offre une expérience lesbienne. Elle est exactement comme je l’ai toujours fantasmée : petite, plutôt gironde, une jolie blonde aux yeux clairs dont les seins sont moulés dans un petit haut trop serré pour elle, deux belles grosse ogives appétissantes à souhait. Gilles me connaît bien. Il sait que j’ai eu quelques expériences lesbiennes au lycée, puis à la fac, et que j’ai toujours eu un faible pour ce genre de nana, moi la grande gigue brune, plate, sans formes. Elle se tient devant moi, un sourire légèrement gêné aux lèvres. Elle me dit : » il paraît que je suis ton cadeau d’anniversaire ». Elle n’est pas très sûre d’elle. Elle se demande encore si tout cela n’est pas qu’une mauvaise plaisanterie. Un mari qui offre une expérience lesbienne à sa femme, ça ressemble tout de même beaucoup à un plan drague à deux ronds. Gilles nous touche l’épaule, à chacune d’entre nous, et me dépose un baiser tendre sur les lèvres : « je vous laisse ». Il prend son manteau, et quitte l’appartement. Me voilà seule avec ma jolie blonde lesbienne, qui doit avoir cinq ou six ans de moins que moi. Et pourtant, c’est elle qui prend l’initiative. Il faut dire que je suis comme plantée, là, debout devant elle. Elle s’approche, passe la main dans mes cheveux, puis sur ma joue. Elle tend les lèvres vers moi. Je lui rends son baiser. J’adore embrasser une autre femme. C’est tellement doux, tellement sensuel. Nos langues de filles se caressent. Un parfum d’interdit flotte dans la pièce. Un parfum qui m’enivre. Je prends maintenant la bouche de la jeune gouine à pleine bouche, et elle me le rend bien. Elle me prend finalement par la main, et m’attire vers notre chambre à coucher. Elle me fait assoir sur le lit conjugal et, devant moi, entame un strip-tease dont je peux vous garantir que je me souviendrai longtemps. Elle dévoile ses seins insolents qui pointent vers moi, puis son cul ferme, haut et rebondi. Elle vient se coller à moi. Je reste comme interdite. Alors c’est elle qui me déshabille, elle qui agace doucement mes tétons de sa langue inquisitrice, elle qui retire ma jupe, puis mon string. Nous sommes maintenant toutes les deux, allongées l’une contre l’autre, elle me grimpe dessus. Quel plaisir de sentir ses gros seins glisser contre ma poitrine plus androgyne, de prendre à pleines mains les deux beaux globes de ses fesses tandis qu’elle me roule des pelles. La voici qui descend le long de mon corps de femme, qui embrasse mon cou, mes épaules, à nouveau mes petits nichons puis mon ventre. Je sais qu’elle va vouloir me lécher. J’ai un peu peur, mais j’en ai très envie. Ça y est, ses lèvres se posent sur mon mont de Vénus, qu’elle embrasse tendrement. Sa langue vient s’insinuer en haut de ma chatte, pour y trouver mon clito. Elle sait y faire, c’est une vraie lesbienne, qui a l’habitude de faire plaisir à une autre femme. Sa langue vicieuse va de mon bouton à ma chatte puis revient à nouveau. Je vais défaillir, vite. Un orgasme puissant me monte du ventre jusqu’à toutes les terminaisons nerveuses de mon corps. Je me cambre, puis je n’arrive plus à me contrôler. A peine remise, je veux lui rendre la pareille. Mais d’abord goûter à ses beaux seins fermes et ronds. J’ai envie de les téter pendant des heures. Je pose la tête entre ses deux belles doudounes. Il ne me reste plus qu’à me laisser aller, et à profiter de mon cadeau. ******************* La toubib lesbienne aux petits nichons A chacun – et chacune – son fétichisme. Moi je fantasme sur les docteurs. Tous les docteurs. Le seul cabinet médical où mon imagination ne me joue jamais des tours, c’est chez le gynéco. Là, la situation est trop glauque pour émoustiller ma libido. Mais sinon, n’importe quel toubib qui me drague a ses chances. Ce que j’ignorais, c’est que je mouillais aussi pour les doctoresses. Je suis pourtant libertine depuis une dizaine d’années et, en dehors de quelques papouilles entre nanas, je n’ai jamais rien fait avec une autre femme. Jusqu’à ce jour étrange où j’avais rendez-vous avec mon médecin généraliste. Rien de grave, juste une visite de routine et quelques petits bobos. J’y vais donc, le cœur plein d’entrain et la foufoune en délire. Attention, je n’ai jamais rien fait avec lui, ni avec aucun médecin dans l’exercice de ses fonctions, mais rien que l’idée, le fantasme, suffisent à me mettre en joie. Sauf que là, patatra ! La secrétaire médicale m’annonce que le docteur est en congés et qu’il sera remplacé par son ancienne interne, » une jeune femme très bien » m’assure-t-elle. Contre mauvaise fortune bon cœur, je m’installe dans la salle d’attente, pleine à craquer. J’essaie de tromper l’ennui avec une pile de magazine, mais rien n’y fait. D’autant que je suis très déçue de ne pas voir mon médecin préféré. Au bout de plus d’une heure, c’est à mon tour. La secrétaire me conduit jusqu’au cabinet où m’attend une grande meuf brune, très élancée, plutôt timide, mais assez belle tout de même. Elle n’a pas trente ans. Elle m’invite à m’asseoir. Après quelques minutes d’entretien, elle me dit : » déshabillez-vous, s’il vous plaît « . Habituellement, cette simple phrase me fait mouiller. Là, attendez voir… Oui, ça fonctionne toujours ! Je me mets en petite tenue et elle m’ausculte. Elle a les mains très douces, elle est très délicate. Mais c’est qu’elle m’exciterait, la coquine ! Surtout quand elle se penche vers moi : sa blouse baille et me laisse voir ses petits nichons, car elle n’a pas de soutien-gorge. Je suis en feu. Je suis encore plus excitée qu’avec lui. Moi qui n’aime pas vraiment les femmes, ça me fait bizarre. Et pourtant, j’ai envie d’elle. Je décide de jouer mon va-tout. Je me plains de douleurs aux seins, ce qui est vrai. Elle prend un air sérieux, presque grave. » Vous pourriez retirer votre soutien-gorge, si ça ne vous dérange pas ? « . Tu parles, que ça ne me dérange pas ! C’est parti, elle me palpe les nichons, à la recherche d’une quelconque anomalie. Au bout de cinq minutes, qui m’ont fait pointer les tétons, elle semble rassurée. » Non, je ne constate rien d’anormal. Je peux vous prescrire une mammographie, mais je n’en vois pas l’utilité, sincèrement… « . Elle me demande si j’ai ses douleurs depuis longtemps. Depuis toujours, en fait, par périodes. » Ça arrive souvent chez les femmes qui ont une belle poitrine comme la vôtre ! « . Je la remercie du compliment. Elle ajoute, en baissant la tête vers sa blouse : » moi, je n’ai pas ce genre de problèmes, malheureusement… « . Elle rigole. La bonne blague ! Si elle savait à quel point, à cet instant précis, j’ai envie de lui téter, ses petits bonbons. Et elle, il me semble qu’elle reluque mes tétons tout pointus. Puis elle me fait signe de me rhabiller. Elle me prescrit deux-trois broutilles homéopathiques, une pommade pour mes seins et on se quitte bonnes amies, si je puis dire. Toute la semaine suivante, je n’ai cessé de penser à cette visite médicale, aux petits seins de la doctoresse, à sa blagounette sexy en diable. J’en ai même parlé à une amie libertine, qui m’a posé tout un tas de questions sur la fameuse toubib. Comment elle était physiquement, son âge, la couleur de ses yeux… Au bout de l’interrogatoire, elle s’exclame : » ah ! Mais oui ! C’est Anna ! « . Je regarde ma copine avec des yeux de merlan frit. Elle m’explique qu’elle la connaît bien, que c’est une gouine, une de ces filles un peu déjantées qui traînent les clubs échangistes à la recherche de couple dont le mari est candauliste et qui veut voir sa chérie baiser avec une autre femme. Je n’en crois pas mes oreilles. Alors, ces allusions, sa blague, sa douceur à caresser mes seins ? D’urgence, il faut que je reprenne rendez-vous, non pas avec mon médecin habituel, mais avec elle ! Je vais appeler le cabinet, expliquer que mes énormes nibards me font horriblement souffrir, que je veux voir une femme-docteur, que c’est intime et tout ça. Et là, c’est certain, on va s’envoyer en l’air entre femmes sur la table d’auscultation ! ******************* Role inversé Dans les yeux de Sarah. Grace a une soirée meurtre et mystère, j’ai pu jouer l’homme et abuser de mon ami. Une superbe soirée de rôle inversé et d’expérimentation. Toujours avec mon complice, nous sommes invités, par des amis, a une soirée meurtre et mystère. Et pour mettre un peu de piquant a cette soirée, ils ont décidé d’inverser les rôles. Les hommes joueront le rôle de femme et l’inverse pour les femmes. Je suis très emballée à l’idée. Mais Éric moins. Il trouve l’idée original mais, de se travestir, l’enchante pas trop. Je joue de tous mes stratagèmes et charme pour le convaincre. Et vous aurai deviné, j’ai réussi. Il faut dire que c’est des personnes qui ne le connait absolument pas. C’est mes amis à moi. Vous devez savoir également, que c’est des amis d’enfance. J’ai dû quitter cette région pour mes études et je ne suis jamais revenu y vivre. Et, marié, j’ai gardé peu de contact. Mais, maintenant, ils étaient tous à la même soirée. L’occasion était parfaite. Pour Éric, il en avait pas à en être gêné. C’est probablement la seule occasion qu’ils le verront. Nos rôles sont simple. Moi, je serai un homme d’affaire et lui ma secrétaire. Je trouve, dans mes propres affaires, un de mes tailleurs qui fera la transformation. Je n’ai qu’a ajouté une cravate. On a magasiné un veston dans une friperie car ma veste de mon tailleur ne fait pas si masculin. Pour lui, on s’est beaucoup amusé. Du moins, moi. Après quelques recherches sur le web, je me suis rendu contre qu’il existe une multitude d’outils pour faire cette transformation. Ce qui nous pousse à nous appliquer. Eric ne le sait pas, mais, sans barbe, il a un visage et un corps très androgyne. Oui, il est très ferme et sans gras. Donc, on remarque très bien qu’il travail son corps. En somme, mise à part son membre que j’adore, il n’a pas de forme typiquement masculin. Il est assez neutre. Ce qui me donne beaucoup de confiance pour la transformation. Il a également de magnifique fesses rondes. Je vais exploiter cet attribut. On procède aux achats choisi. Par chance, nous avions du temps pour acheter et préparer le tout. Nous avons, pour aider, pris deux nuit à l’hôtel près du lieu de la soirée pour avoir du temps à la préparation. Et ce moment venu, nous commençons la transformation. Le matin, après le déjeuner, j’ai aidé mon complice à faire un rasage intégral. Il n’est pas très poilu, mais il est mieux de tout éliminer. Sans poils, il est vraiment androgyne. Après le diner, on débute la préparation. Vue qu’il a plus de travail à faire, on commence par lui. Le premier item qui met, c’est la petite culotte. C’est un string, mais pour homme. Il recouvre ses attributs masculins en avant mais laisse pratiquement toute ces fesses nues. Ça lui va très bien. Et ces fesses ainsi sont à croquer. Il enfile sa paire de faux seins. L’artifice est bien fait. Il recouvre pratiquement tout le haut de son corps et s’adapte bien. Et d’un réalisme étonnant. Nous avons également choisi une dimension raisonnable. J’ai choisi pour lui un bustier avec porte jarretelle qui fait aussi un corset pour amincir davantage sa taille et donner une silhouette féminine. Bas résille pour recouvrir ses jambes. On les attache au bustier et il se lève pour me montrer le résultat. Il est parfait. Je dirais même parfaite. En lisant, vous vous questionnez surement sur le pourquoi on féminise les sous-vêtement. Une partie vestimentaire caché. Il m’a lui-même posé cette question lors des achats. Bas de nylon était un choix logique si nous voulions utiliser une jupe ou robe. Le bas résille c’est pour se marier avec le bustier portes jarretelle. Et tous unis, ça garde plus facilement le tout en place. Et pour le cache-sexe, même si on a magasiné dans la section pour homme, je voulais un modèle qui s’harmonisait avec le reste de la lingerie. Un boxeur aurait juré. Je lui ai dit que psychologiquement, ça va l’aidé à entrer dans le rôle. Je n’ai pas osé lui dire que ça m’amusait de le transformer ainsi. Pour cacher le tout, une robe de soirée moulante rouge brillante. C’est moi qui a choisi la robe. A son insu. Il ne la vue qu’a cette journée. D’un côté, elle lui recouvre le bras entier. De l’autre, passe au-dessus son sein laissant son épaule et son bras nu. Elle descend jusqu’aux chevilles mais est ouverte sur un côté jusqu’au milieu de sa cuisse. J’avais vraiment envie de le rendre coquette. J’ai pris le temps de lui faire une manucure et d’épiler ces sourcils pour lui donner un look plus féminin. Et on passe au maquillage par la suite. On termine le tout avec une perruque et des talons assortie. Pas trop haut. Pour lui faciliter la tâche. Et hop devant le miroir pour contempler le résultat. Il n’a pas l’apparence d’un homme déguisé. J’adore le résultat. Je la trouve vraiment jolie. Vous savez déjà que je suis bisexuelle. Je l’ai toujours trouvé sexy comme homme. Mais, en femme, il me présente une autre personne. Il est encore très sexy, mais d’une autre manière. Il pratique son pas pendant que je termine de me préparer. J’ai réussi à présenter une image assez masculine de ma personne. Mes cheveux dissimulé sous un chapeau et mon complet nous représentait bien le personnage. J’ai utilisé une brassière sport serrée pour écraser mes seins, mais le succès est moyen de se coté. Il en aurait été plus facile avant ma chirurgie. Mais bon, ça donnait un peu l’illusion d’un homme costaud. En déplacement vers notre soirée, Je sentais Érika nerveuse. Je l’ai prénommé ainsi pour la soirée. Une soirée fraiche. Idéal pour porter un manteau long. Je pense qu’il a apprécié cet élément couvrant. J’essayais de voir si les gens la remarquaient. Ça m’amusais. Étonnamment, je me n’inquiétais pas du jugement qu’ils auraient sur moi. Il était évident que j’étais une femme déguisée en homme. Mais j’étais plus intrigué de l’effet qu’il crée lui. Je me demandais si le type a la réception de l’hôtel ne trouvait pas ça louche. Nous a-t ’il reconnut? Érika m’a dit qu’elle sentait l’air frais sur ces jambes. Sensation particulière. A lui de vivre les inconvénients que nous vivons régulièrement pour se mettre coquette pour eux. Hi hi. A notre arrivée, l’accueil fut chaleureux. Il faut dire, de mon côté, que c’est de belle retrouvaille. Ils sont tous resté simple. Plein de beau souvenir me revenait en tête. Et c’était cocasse de les voir déguisé ainsi. Par contre, on a eu beaucoup de beaux compliments. Ils ont remarqué tout l’effort qu’on s’est donné. Je m’amusais beaucoup dans mon rôle. Mais Érika m’a beaucoup surprise. Il s’est beaucoup donné. Je trouvais cocasse ses postures et sa façon de marcher. Il tentait vraiment à se féminiser. Il pensait même à se croiser la jambe quand il était assis. La voix le trahissait, mais il avait un certain talent pour la modifier. Mes amis m’ont beaucoup complimenté. Ils me trouvaient radieuse. Je vous avoue que ce changement de direction dans ma vie m’a fait le plus grand bien. Et ces moments avec Éric également. Mais ce qui me rendais le plus fière, c’est les compliments qu’on faisait sur Érika. Et ça, autant des femmes que des hommes. Certaines de mes amies m’ont même ajouté qu’il était plus féminine qu’eux. J’étais très fière de la transformation. Il avait une énorme différence entre la réalité et ce mirage. Mais ce point, eux, ne le savaient pas. Il faut considérer que les autres ont mis moins d’effort. Ça m’a tout de même fait un velours. Parfois, assis, on pouvait voir la bande décorative du bas résille. Dévoilant le degré de détails que nous avons été prête à faire dans se déguisement. En somme, on a eu beaucoup de plaisirs. Et une expérience fort enrichissante. Nous avions prévu de faire les déplacements en taxi. Ce qui fut logique car nous avions beaucoup consommé. A notre retour à l’hôtel, dès que la porte de notre chambre fut fermée, Je saute sur ma secrétaire d’un soir. Je l’embrasse et lui pogne les fesses qui m’ont tellement allumé toute la soirée. Il finit par me pousser sur la causeuse et il défait mon pantalon. Il découvre un artifice additionnel que je lui avais dissimulé. J’avais une culotte en silicone orné d’un faux pénis très réaliste. J’ai trouvé le truc quand on a fait les recherches des faux seins. Il me regarde avec étonnement. Honnêtement, j’ai acheté ce truc pour m’aider à jouer mon rôle. Comme je lui suggérais. Mais je l’ai dévoilé à quelques occasions dans la soirée pour faire rire mes amis. Il a même deux de mes amies qui mon fait une fellation pour s’amuser. On a tous trouvé ça très drôle. Mais, elles ne connaissent pas certaines de mes déviances. Donc, elles ne se doutaient pas que j’avais de petite envies d’aller plus loin. Mais je me suis retenu. Mais bref, revenons à ma secrétaire. Pour jouer le jeu, il se met à me sucer comme si c’était un homme. J’ai malheureusement aucune sensation, mais j’apprécie le spectacle. Surtout qu’il commence à avoir de l’expérience. Je sens sa main glisser en dessous. Il va être déçu, la culote couvre mon vagin. J’avais oublié cependant qu’il avait une ouverture. Il glisse un doigt pour entrer en contact avec ma rondelle anale. Et il joue avec. Pour lentement terminer par l’insérer dans mon cul. En toute honnêteté, j’aime bien. Je n’ai pas que le spectacle, j’ai quelques bonnes sensations. Il joue ce jeu un moment. Il se lève, et lentement, il fait descendre la robe jusqu’au sol. Me faisait redécouvrir le bel arrangement que nous avions fait. Et qui la rend femme et super sexy. Mais il se retourne, tasse sa ficelle qui passe entre ses fesses et viens s’assoir sur mon membre en plastique. Je lui attrape les hanches, mais lui laisse le contrôle. Je vois le membre le pénétrer tranquillement. Tout en douceur. Entre ses fesses magnifiques. Et il commence un mouvement. De plus en plus, il disparait profondément. Jusqu’à venir s’appuyer sur mes cuisses. Il continue ainsi quelques minutes. La vue est terriblement excitante. Mais, il se relève pour retirer sa petite culotte. Il le fait en restant de dos et la descendant lentement tout en me regardant d’un air cochonne. J’adore. Et il se repositionne. Cette fois ci, face à moi. Se réinsère mon faux pénis et viens m’embrasser. C’est drôle, je le trouve très féminin dans ces mouvements. Il m’a confirmé que c’est ce qui tentait à la toute fin de ce trip. Et c’est loin de me déplaire. Je lui fis tomber ses bretelles du bustier pour dévoiler ces faux seins. Qui sont d’un réaliste étonnant. Et les attaquais. Il pense surement que c’est pour jouer le jeu. Mais, en réalité, j’en avais envie et ça m’excitais. On profite de cette position un moment. Mais, je lui demande de se repositionner. Cette fois-ci, genoux sur le sofa, les bras sur le dossier et le cul bien offert. Je m’installe derrière lui et je prends le contrôle. Je commence doucement. Pour prendre le temps de retirer cravate, chemise et soutif écrasant en même temps. Chose faite, je dépose mes mains sur ces hanches et y met un peu plus de vigueur. Je ne déteste pas pénétrer un homme. Je peux lui donner des orgasme tout autre. Mais, il a une drôle de sensation de pouvoir. Et comme je jouais un rôle, j’avais une envie d’être plus bestiale. Je l’agrippe par les épaules et pousse mon bassin avec un peu plus de force. Je n’ai pas envie de lui faire mal, mais d’être à cette limite. Quand j’essaie de le faire jouir du cul, il émet toujours de légers sons. Mais cette fois-ci, ces couinements sont plus prononcés. Et graduellement, ils deviennent scandés. Ils sont même aigus. Je remarque la similitude avec les miens. Essais-t-il de m’imiter quand je suis orgasmique? Il le fait bien. C’est même convainquant. Et excitant. Avec l’expérience, je sais quand j’arrive à le faire jouir. Et j’obtiens ce moment. Je n’arrête pas pour l’étirer le plus longtemps possible. Il crie sa jouissance que je ne l’ai jamais vu crier. J’en mouille tellement que je trouve ça excitant. Il me pousse de ses mains pour que j’arrête. Je lui laisse le temps de reprendre ses esprits avant de quitter son intérieur. Debout, il décide d’utiliser un des outils que nous avons pensé apporter en sachant qu’on risquait d’avoir du temps de libre ce week-end. C’est le sex-toy double qu’il a choisi. On retire mon artifice en silicone qui couvre les zones qu’il veut exploiter. Je m’installe à quatre pattes sur le lit et me l’insère. Il me dit: -Tu veux jouer à l’homme, alors, allons jusqu’au bout. Je comprends vite où il voulait en venir. Il ignore mon vagin et utilise le trou commun à tous. Travail accomplie, il s’installe à l’opposé et enfile le bout restant. A l’unisson, on entame le mouvement pour abuser de l’outil mutuel. Je remarque qu’on maximise l’utilité quand je sens le contact de nos fesses. Je pense que cette réalité nous électrise. Car on a augmenté le rythme et surtout la force de poussé. C’est follement bon et excitant. Je glisse ma main pour doigté mon vagin en même temps. On a continué ainsi jusqu’à que je crie ma jouissance à mon tour. A l’arrêt, je remarque qu’il a souillé les draps. Il a du se masturbé en même temps. Ce fut un moment très spécial. Et l’expérience fut très enrichissante, amusante et excitante. On a bien fait d’aller aussi loin dans nos préparatifs. Ça nous a approché des sentiments souhaités. J’ai adoré le voir en femme. Il était le mix parfait, le meilleur des deux mondes. Au début, je ne trouvais pas ça naturel. Mais je me suis dit. ‘’ Je suis un personnage, jouons-le.’’ Tout est devenu amusant. Surtout au moment où j’ai pris le contrôle. De voir mon engin ouvrir sa rosette, disparaitre pouce par pouce et sentir qu’il aime en plus. De pouvoir le brasser. Le sentiment de maîtrise. Et, quand il a crié son plaisir et son orgasme, j’en ai presque joui. Il m’a avoué qu’il le fait naturellement. Il se retiens en présence de d’autres personnes. Par gêne de perdre sa masculinité au yeux des autres. Mais, seule, ses cries sont naturel. Plus tôt, il n’a pas simulé. Je lui ordonne de ne plus se retenir. C’est important de se laisser aller. Et, honnêtement, je ne le trouve pas moins masculin pour autant. Je n’aurais pas détesté faire des selfies pour immortaliser le tout. Ça nous aurait fait de beaux souvenirs. ******************* La Femme de ma vie Assise à une petite table sur la terrasse du Drug Store, je réfléchissais à mon orientation sexuelle. Je n’ai rien contre les hommes, c’est juste qu’ils baisent mal. Mes expériences sexuelles avec d’autres femmes ont été plus satisfaisantes. J’admire les lesbiennes qui s’assument et qui militent pour nos droits. Malheureusement, je n’en suis pas une. Traitez-moi de tous les noms, mais j’aime bien mon placard. Ma vie sexuelle ne regarde ni ma famille ni mes collègues et à dire vrai, j’aimerais bien un jour leur présenter quelqu’un sans avoir à affronter leurs regards désapprobateurs. Je ne suis pas une lesbienne typique : quand j’étais jeune, j’adorais jouer avec des Barbies et j’aime la lingerie affriolante, bien que je sois trop timide pour m’en acheter. Le Drug Store est un endroit fantastique. C’est le plus grand bar lesbien à Montréal, mais il est aussi fréquenté par des gens de toutes les orientations. Sur quatre étages, on y retrouve toute une gamme de salles aux styles des plus différents : scène pour des spectacles de travestis, pistes pour danser, salle de billard, ambiance feutrée et architecture du XIXe siècle. Mon coin préféré est la terrasse sur le toit qui comporte une vue imprenable sur le Vieux-Port, où se tient une compétition internationale de feux d’artifice. Mais alors que spectacle pyrotechnique que j’attends depuis deux heures débute, un mec s’accoude à la balustrade et me cache la vue. Je ne peux m’empêcher de m’en plaindre au serveur. Celui-ci va avertir le monsieur, lui explique la situation… et comme la terrasse est pleine, il revient avec lui et me demande si je peux l’accepter à ma table, car c’est la seule place de libre. Oups ! Ce n’est pas du tout ce que j’avais en tête, mais comme j’étais en quelque sorte l’initiatrice de la demande, il m’est difficile de dire non. En fait, normalement, si un inconnu avait essayé cavalièrement de s’inviter à ma table, mon réflexe aurait été de refuser.<br /> Bon, un peu obligée de partager le même espace, nous nous sommes mis à converser. Daniel avait une conversation intéressante, discutant de voyages, de questions sociales, d’état d’âme. J’étais intriguée, j’avais de la difficulté à le situer. Il n’avait pas l’air gay, ni voyeur. Que faisait-il dans un bar de lesbiennes ? Je finis par le lui demander. Il m’avoua que malgré son physique viril, il avait l’impression d’être une femme en dedans de lui. Je souris et pensais-je : « encore une pogne pour draguer… ». C’était d’autant plus étonnant qu’il arborait une barbe assez fournie. Il m’expliqua qu’il était comédien et qu’il jouait un roi dans une pièce de théâtre qui s’était justement terminée le soir même. Il était assez précis sur ce que signifiait pour lui cette sensualité féminine : un rythme amoureux, des zones érogènes, une façon de ressentir la jouissance. À mesure que nous parlions (ou qu’il m’écoutait, car il écoutait davantage que bien des hommes que j’ai connus), je trouvais qu’il était l’inverse de ce que je détestais dans mes amants antérieurs. Ceux-ci étaient trop sûrs d’eux ; trop obsédés à contrôler la situation à tout moment, alors que moi aussi, j’aime bien m’exprimer, décider, agir. En fait, il finit par faire monter le désir en moi. Je me suis dit : « pourquoi je ne donnerais pas une dernière chance aux hommes ? », bien que je m’attendais à être déçue. Comme le bar s’apprêtait à fermer, je lui dis tout simplement : — On va chez toi ou chez moi ? — Tu es la bienvenue chez moi, me répondit-il. Arrivé chez lui, dans un appartement remarquablement bien rangé pour un homme, il m’offrit un dernier verre et nous nous installâmes sur le sofa. Je m’attendais à me faire sauter dessus, comme d’habitude. Cependant, nous reprîmes la conversation en abordant des sujets toujours très intéressants. Bizarrement, cette attente fit encore plus monter le désir en moi que des caresses brusques et maladroites. J’avais envie d’être active, en contrôle. Je lui rappelai ses paroles quand il disait qu’il se sentait une femme en dedans de lui et je me lançai : — Écoute, je te propose un jeu. Ce soir, je fais l’homme et toi la femme. Je vais commencer à te caresser, mais toi, tu te laisses faire et tu me caresses que si je te le demande. L’expression sur son visage m’indiqua qu’il acceptait avec enthousiasme. Je me mis un peu plus haut que lui et je commençai à l’embrasser. Nos deux langues tournoyaient longuement l’une autours de l’autre dans un French Kiss sensuel. Je déboutonnai sa chemise et ma main passa sur sa poitrine en tournant autour de ses mamelons. Rapidement, ceux-ci devinrent durs et gros, et je me mis à les pincer et à jouer avec eux. J’aimais beaucoup faire cela à une femme, mais c’était la première fois que je le faisais à un homme. Je me penchai vers lui et les pris dans ma bouche. L’un après l’autre, je leur donnais de petits coups de langue et je les suçais. Il se mit à gémir doucement. J’en fus tout étonnée. Enfin un homme à qui je faisais de l’effet. Jusqu’ici, tous mes amants étaient aussi silencieux qu’un madrier. À peine, un petit cri au moment de l’orgasme. Mais Daniel, lui, m’indiquait clairement qu’il aimait mes caresses et m’incitait à en faire davantage. Je me mis à cheval par-dessus lui, déboutonnai ma blouse et lui passai mes seins sur la figure. Je me sentais totalement en contrôle. Il les prit dans sa bouche et les suça avec habileté. Comme il aimait se faire sucer les seins, il savait comment faire pour faire plaisir à sa partenaire. Puis il me regarda droit dans les yeux et dans un soupir admiratif, il me confia : — tu es belle! Il me caressait doucement les jambes, les bras, le dos, passant longuement ses mains sur mes muscles. Je suis très sportive et il m’arrive de croire que cela déplait à certains hommes, mais je sentais que Daniel raffolait de mon corps musclé. Je me sentais totalement dominante. J’avais l’impression que je pouvais tout faire avec lui. Je le jetai par terre et lui ordonnai: — Baise mes pieds. Il se mit à passer sa langue sur mes chevilles avec passion pendant que j’appréciais cette nouvelle position. Je n’avais jamais dominé un homme et je me rendais compte que c’était beaucoup plus plaisant que je n’aurais imaginé. À vrai dire, je suis une femme politisée fortement partisane de la démocratie et de l’égalité. Toute domination dans le monde me répugne. Et quand je vois des dominatrices avec des casquettes nazies et que je pense à toute la souffrance que cela évoque, c’est un total turn-off pour moi. Mais dans une chambre à coucher, dans le cadre d’un jeu entre partenaires majeurs et consentants, c’est une force ancestrale, un instinct animal profond qui se réveillait en moi. Plus Daniel se laissait faire et avait l’air d’apprécier, plus le désir montait en moi. J’empoignai ses cheveux derrière sa tête et je plaquai sa bouche contre mon sexe. Encore une fois, il me fit languir, embrassant doucement mon entrecuisse et ne se rapprochant que lentement de mon bouton d’amour. Puis sa langue tourna doucement autour de mon clito et il se mit à lécher sa base. Je sentis mon clito qui devenait de plus en plus dur et qui sortait de sa gaine. Il dégustait goulûment mon clito, comme un gourmet. Il prenait son temps et avait l’air de vraiment aimer cela, alors que mes autres amants me donnaient l’impression de me faire une faveur trop vite faite. Puis tout en continuant de me manger habilement, Daniel introduisit un doigt dans mon sexe, puis deux. Après avoir exploré doucement mon antre, il se mit à faire un mouvement de droite à gauche avec ses deux doigts, tout en appuyant vers le haut de ma paroi. Il avait bien localisé mon point G et il savait comment caresser ce petit coussinet. Daniel m’avait décrit comment il ressentait ce qu’il appelait sa jouissance féminine intérieure. Pour lui, la jouissance, c’était comme une boule d’énergie qui apparaissait dans la région du point G, et qui se répandait ensuite dans tout le corps comme une grande vague blanche. Et quand cette vague apparaissait, il serrait tous ses muscles pour lui donner plus de force et l’aider à se répandre. Et ce faisant, il envoyait tout son sang vers sa tête. Car selon lui, le cerveau était avide d’oxygène et que c’était cet oxygène au cerveau qui provoquait l’orgasme. Quand cela arrivait, il ressentait une grande lumière blanche qui envahissait tout son corps et qui était sa manière de s’immerger dans le féminin sacré. Je ressentais un peu la même chose, mais je ne m’étais jamais donné la peine de le décrire en des termes aussi techniques. Suite aux caresses de Daniel, je sentis monter en moi l’orgasme autour de mon point G, je me mis à visualiser la boule d’énergie et à tendre tous mes muscles pour l’aider. La vague fit trois fois le tour de mon corps, allant de la tête au pied, jusqu’à ce que la grande lumière blanche envahisse mon cerveau et mon corps tout entier. Je lâchai un grand cri de jouissance et j’eus l’impression de tomber dans de la ouate. Je flottai dans les nuages, au septième ciel. Daniel se colla tendrement à moi et nous restâmes assez longtemps ainsi enlacés. Après une pause et un bon verre de vin, nous recommençâmes à nous caresser. Je me sentais toujours dominante et perverse. Je lui dis : — Maintenant, ma petite salope, tu vas me dire quel est ton grand fantasme. Il tendit sa main vers le tiroir de la commode, l’ouvrit et j’aperçus plusieurs jouets sexuels. Il me désigna un gode-ceinture et me répondit : — Dévierge-moi ! Il m’aida à enfiler le strapon, puis le recouvrit d’un condom aromatisé à la menthe. À genoux devant moi, il se mit à le sucer. Si j’avais vu la scène dans une vidéo porno, je l’aurais trouvée complètement ridicule. Mais ici, dans cette pièce, avec cet homme que je connaissais à peine et qui m’avouait ses fantasmes les plus intimes, je compris le message qu’il m’envoyait. Celui d’une complète soumission et moi qui devenait le mâle, je mouillais de plus en plus. Il revêtit le membre artificiel d’une bonne dose de lubrifiant, puis s’installa à quatre pattes sur le lit, le cul offert. Je me plaçai derrière lui et lui enfilai doucement la chose. Il ne pénétra que de deux centimètres, puis il bloqua. Daniel m’avoua que c’était très serré et il me demanda d’être patiente. Je sentais que je lui procurais un mélange de jouissance et de douleur. Il était à ma merci. J’aurais pu lui faire très mal. Je me sentais forte, et lui vulnérable, mais en même temps, il avait la force de m’offrir sa vulnérabilité. Puis je sentis ses muscles se détendre et le godemiché s’enfonça jusqu’à la garde. À mesure qu’il entrait facilement, j’accélérais les coups de bassin. Daniel lâchait des gémissements qui semblaient venir du plus profond de son être. L’arrière du gode frottait sur mon sexe et j’avais l’impression que mon clitoris devenait un organe masculin. Ces frottements étaient agréables, mais c’est psychologiquement que cette position me faisait le plus d’effets. Malgré toutes les luttes des femmes, les hommes dominent toujours la société. Et là, c’est comme si j’envoyais promener des siècles de soumission par quelques coups de hanches. Car, plus aucun doute, dans cette position, c’était moi qui avais le pouvoir. Je me sentais homme et puissant et j’avais le goût de le (la ?) baiser férocement. Ses cris de jouissances m’excitaient terriblement et lorsqu’il atteignit l’orgasme, par une sorte de contagion, je l’atteignis moi aussi. Nous nous écroulâmes tous les deux en nous tenant dans les bras, comme si, pendant un moment, nous n’avions formé qu’un seul être. Nous nous endormîmes couchés en dos de cuillère. Le lendemain matin, l’odeur du bacon me réveilla. Daniel était déjà debout et avait préparé le petit déjeuner. Encore une fois, nous nous mîmes à jaser de tout et de rien dans une conversation des plus agréables. Puis il commença sa toilette du matin. Comme son rôle s’était terminé hier, il se fit la barbe. Je remarquai qu’il avait les traits fins. Puis il commença à se raser le poil sur tout le corps. Il me demanda mon aide pour passer le rasoir sur son dos. Cela m’excita de le voir changer sous mes yeux. Il me dit : — Enfin, je vais pouvoir recommencer à me travestir. Est-ce que tu aimerais me voir en fille ? Je lui avouai que cela m’intriguait beaucoup. Je l’aidai à se maquiller, à se parfumer. À cheval par-dessus lui, je lui appliquai du rouge à lèvres, du fond de teint et du fard à paupières. Il avait une bonne collection. J’aimais beaucoup contribuer à le transformer. Il me faisait penser à la poupée Barbie de mon enfance et éveillait des sentiments de plaisir en moi. Puis il enfila une petite culotte avec de la dentelle, des bas résille et des souliers à talons hauts. J’enviai sa collection de vêtements sexys, moi qui avais toujours voulu m’en acheter, mais qui avait été trop timide pour affronter les vendeuses. Je me dis que cela prenait du courage pour contrevenir ainsi aux normes sociales. Lorsque je lui en parlai, il m’avoua : — Chaque fois que j’achète un vêtement féminin, j’ai l’impression de faire un crime. Le cœur me débat comme si je faisais un vol à l’étalage. Heureusement, les vendeuses sont toujours contentes de vendre et sont en général gentilles. Ce qui est plus embêtant, c’est lorsque je sillonne les rayons pour dame et qu’on me réoriente vers les vêtements masculins… Je lui fis une confession étrange : — Je te trouve très viril. Son visage s’illumina d’étonnement. — Tu me trouves très viril avec mes bas résille et mes souliers à talons hauts ? répliqua-t-il. — Bien, expliquai-je, tu as des goûts qui sortent de l’ordinaire et tu n’hésites pas à les exprimer. Tu fais des gestes qui sont très gênants, tel qu’acheter des accessoires féminins et tu surmontes ta timidité. Et enfin, tu réussis à m’embarquer dans ton trip et je te suis, comme on suit un leader. Oui, s’affirmer, vaincre ses peurs et faire preuve de leadership, je trouve cela viril. — Ah, bien, si c’est un compliment, je le prends, conclut-il avec un regard amusé. Il revêtit un corset noir en dentelles qui aplatit son ventre et fit ressortir ses seins. Puis, une perruque blonde compléta son déguisement. Il était totalement transformé. Un méchant pétard ! Il s’amusa à prendre une voix plus haute pour me parler. Soudain, j’eus l’impression que j’étais en face d’une vraie femme, terriblement sexy. J’eus le goût de la prendre de nouveau. — Je vais te baiser, ma petite salope, lui déclarai-je. Je lui pinçai les mamelons et je vis un mélange de douleur et de jouissance envahir son visage. Je lui dévorai les seins, introduisant ma jambe entre ses deux jambes. Nos sexes frottaient l’un contre l’autre. Je le jetai par terre et me mis à califourchon sur sa bouche. — Mange-moi, mange-moi, lui ordonnai-je. Puis après qu’il (elle) m’eut dégusté de nouveau, je remis le gode-ceinture et le (la) pénétrai. J’étais déjà plus expérimentée, mes mouvements plus précis et j’installai le gode de façon à ce qu’il me fasse jouir physiquement moi aussi. Je ressentais comme un vide dans le bas-ventre, un désir fort de le (la ?) baiser sauvagement. Après l’avoir pris(e) en levrette, je lui ordonnai de se retourner et mis ses jambes sur mes épaules afin de soulever son cul. Je le (la ?) pénétrai de nouveau avec le strapon, mais cette fois, j’avais les mains libres pour lui caresser les seins et le sexe. Ses mains baladeuses caressaient si habilement mon corps, mes seins, mes mamelons et il (elle) tendit un doigt vers mon clito qu’il (elle) toucha avec une grande précision. Vraiment, cette personne connaissait les endroits les plus sensibles pour une femme ! Le rythme de mes coups de bassin s’accéléra et je vis la jouissance monter sur son visage, nos deux respirations s’entremêlaient et nos cris de jouissance se répondaient l’un et l’autre. Alors que je sentais l’orgasme monter en moi, je le vis aussi sur son visage ; une lente montée et finalement un éclatement mutuel, en même temps. C’était la première fois que je jouissais en même temps que mon partenaire et je ressentis un fort sentiment de fusion charnelle. Après une longue pause sensuelle, nous reprîmes nos caresses. J’étais intriguée qu’il ait aussi peu exprimé sa volonté de me pénétrer, alors que la plupart de mes autres partenaires masculins ne pensaient qu’à cela. Si cette obsession du pénis me refroidissait souvent, je me dis qu’il ne fallait peut-être pas tomber dans l’excès contraire et que cela valait la peine d’aussi explorer ce domaine. Malgré ses aspects féminins, Daniel avait un sexe bien proportionné, circoncis et très dur. Je le caressai du plat de ma main, pour ensuite l’entourer de mes doigts et le masturber. Puis, après l’avoir recouvert d’un condom, je me mis à califourchon sur lui. Je m’étonnai de la facilité avec laquelle il glissa dans mon vagin. Il faut dire qu’habituellement les hommes étaient trop pressés et que je n’avais pas le temps de lubrifier, alors qu’avec tous les préliminaires que nous avions faits, le désir avait eu le temps d’humecter mes parois intimes. Je le chevauchai alors qu’il donnait de formidables coups de bassin. Il pressa son pubis contre le mien avec tellement de force que mon clito était tout excité. Et il tendit sa main pour mettre son pouce au bon endroit. Je lui caressai les seins avec mes mains et je vis lentement la jouissance monter encore une fois dans son visage. Et encore une fois, je jouis en même temps que lui. Je n’aurais jamais pensé que j’aurai pu avoir un orgasme vaginal, mais Daniel savait faire le petit geste qui fait toute la différence. Je ne me souviens plus combien de fois nous avons baisé lors de ce premier week-end. Mais dès que nous nous retrouvâmes seuls dans nos logements respectifs, l’envie de se revoir nous tenailla. Nous nous découvrîmes plusieurs passions communes. Nous aimions les mêmes activités culturelles, sociales, sportives ou de plein air. Nous découvrîmes que nous avions plusieurs ami(e)s commun(e)s avec lesquels nous nous entendions très bien. Nous avions toujours du bon temps lorsque nous étions tous les deux. Et nous avons fini par sortir ensemble. Daniel a des côtés très masculins. Il peut bûcher du bois, réparer un moteur, jouer au hockey et sortir les poubelles. Pour tous les gens qui nous fréquentent, nous sommes un petit couple « normal » bien standard. Mais dans l’intimité, lorsque les rôles se renversent, nous avons notre univers secret bien à nous et le fait que nous partagions ces secrets intimes renforce notre couple et notre amour. Nous nous fréquentons déjà depuis plusieurs années et nous espérons que cela durera le plus longtemps possible. J’étais loin de me douter que ce soir-là au Drug Store, j’allais rencontrer la femme de ma vie… et que ce serait un homme.

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